jeudi 30 mai 2013

Comment ça marche

Voici une explication concernant mes fichiers audios.

Michelle m'a gentiment dit qu'elle était épatée et m'a demandé comment ça marche. Pour d'autres que le sujet pourrait intéresser ou encore qui tomberont sur ce blogue après une recherche sur Google ou ses amis, voici ce que j'ai fait.

En gros, ça se fait en trois étapes :
Produire les fichiers à faire lire
Les stocker à un endroit où Blogger les trouvera
Dire à Blogger de les lire

Produire les fichiers à faire lire
Les navigateurs (Safari, Firefox, Camino, Explorer, etc.) ne prennent pas tous en charge tous les formats de fichiers audios. En m'inspirant de conseils donnés par d'autres blogueurs, je travaille avec deux formats de fichiers.

Tout d'abord, je produis une première version de l'extrait audio destiné au blogue en me servant du menu Partage de Garageband. Ceci me donne un fichier au format mp4 (extension .m4a). J'ai déjà eu des fichiers mp3, on recommande maintenant de préférer mp4 - les deux fonctionnent.

Je le téléverse en ligne pour le convertir et obtenir un second fichier, au format .ogg. J'utilise le convertisseur gratuit et rapide qui se trouve sur http://media.io. Merci infiniment à Johann Burkard, qui est l'auteur du code de ce site gratuit.

Je ne me lancerai pas ici dans des descriptions technologiques des formats audios. Puristes, fermez les yeux. En résumé, l'idée est que, pour chaque extrait audio présenté sur mon blogue, je produis deux fichiers audios, l'un MP3 ou MP4, l'autre OGG. La qualité sonore du fichier .ogg est un peu moindre, je ne crois pas que ce soit extrêmement significatif ici.

Important : éviter d'utiliser des caractères accentués dans le nom donné au fichier ; moi, j'évite même les espaces.

Entreposer les fichiers à un endroit où Blogger les trouvera (pas sur mon ordi)
Endroit où stocker
Je stocke chaque couple de fichiers sur le serveur de Roger. Quelques mots sur le serveur d'entreposage.

Avant que je me serve du serveur de Roger, mes fichiers étaient entreposés sur  Fileden, un hébergeur gratuit offrant aussi des plans payants. Au début de ce blogue, ça marchait. Au cours de mes essais récents, j'ai découvert que ça ne marchait plus. Il est possible que l'anomalie relève d'une erreur de mon côté et non de Fileden lui-même. Pour quelqu'un qui n'aurait pas son propre serveur, il reste donc de la recherche à faire de ce côté. Essayer Fileden et ses ressources gratuites est certainement une possibilité, et Fileden n'est pas le seul hébergeur gratuit.

Le serveur de Roger, qui est sollicité de façon assez marquée depuis son site de photo, est hébergé par Yahoo. Ce n'est pas un plan gratuit, Roger paie une quinzaine de dollars par mois. C'est trois fois plus cher que ce que je payais pour mon petit plan sur Fileden, mais il ne faut pas oublier que Roger a maintenant plus de 100 000 pages lues.

Façon de stocker
Pour téléverser chaque fichier sur le serveur de Roger, je me sers de Transmit, panic.com/transmit, une petite application qui fonctionne comme un charme. J'ouvre Transmit, qui a en mémoire le serveur de Roger, je double-clique ce serveur, mon ordi a stocké mon nom et mon mot de passe donc ma connexion se fait illico. Il ne me reste qu'à glisser mes fichiers audios dans le dossier que j'ai sur le serveur, exactement comme je glisserais un fichier dans un dossier sur mon ordi.

Dire à Blogger de faire jouer les fichiers
Au moment d'insérer un fichier audio dans un billet en cours de rédaction, je choisis de travailler en HTML (boutons Rédiger/HTML en haut à gauche de la fenêtre de rédaction de Blogger), et je recopie le code ci-dessous.

Le codage est très simple, je l'ai moi-même trouvé sur Internet où il est offert gratuitement par de nombreux conseillers en HTML. Il n'y a pas à se gêner pour le copier.

<audio controls="controls" height="50px" width="100px"> <source src="http://nomduserveur.com/blogh/nomdufichier.mp3" type="audio/mpeg"></source> <source src="http://nomduserveur.com/blogh/nomdufichier.ogg" type="audio/ogg"></source> </audio>

C'est le navigateur de la personne qui vous lit qui choisira quel fichier faire jouer. Si le navigateur sait lire les fichiers mpeg, il lira le premier fichier, sinon il passera au suivant.

Voilà. Je pense que j'ai tout couvert.

mardi 28 mai 2013

Pour résoudre (espérons-le) les problèmes d'audio de Blogger

Je travaille actuellement à modifier mon blogue pour qu'il fasse ce que je veux malgré les bâtons que Blogger met dans mes roues.

Dans l'encadré de gauche, vous pouvez observer la nouvelle présentation d'un fichier audio. Ce n'est plus sur le nom qu'il faut cliquer, c'est sur la flèche du petit lecteur.

Ça me rendrait service si un maximum de personnes tentaient d'ouvrir chaque fichier pour me rendre compte du résultat. Les gens qui ont plus d'un navigateur ajouteraient encore à leurs bontés en faisant l'expérience avec chaque navigateur.

M'indiquer les résultats comme suit :
Navigateur, version :
Fichier ouvert : (titre de la chanson écoutée)
Résultat obtenu : chanson entendue immédiatement / chanson téléchargée sur votre Bureau puis entendue / chanson téléchargée sur votre Bureau mais entendue seulement quand vous avez ouvert une application de lecture audio / chanson pas entendue, en indiquant ce qui s'est passé.

mardi 30 avril 2013

Huit semaines sans écrire. Roger me dit : faudrait vraiment que tu écrives plus souvent sur ton blogue - minimum deux-trois fois par semaine.

Facile à dire ! Je m'étais imposé tout un programme en mars et jusqu'au début d'avril :
• une formation d'une journée sur l'utilisation des médias sociaux le vendredi 8 à Québec, donc départ le jeudi, retour le samedi

• un atelier d'écriture le 14 en soirée

• une autre formation d'une journée sur l'utilisation des médias sociaux le samedi 16 • une conférence sur l'édition de chanson, par le propriétaire d'une des maisons d'édition de chanson les plus importantes au Québec le mardi 19

• une autre formation sur l'utilisation des médias sociaux, celle-là d'une soirée, le 20 • un atelier d'écoute commentée, la matinée du samedi 23

• deux courtes rencontres le mardi 26, 20 minutes, mais en tête-à-tête de type pédagogique avec deux personnes provenant de deux maisons d'édition - l'idée étant de nous permettre d'acquérir de l'expérience en vue de vraies rencontres

 • un dernier atelier d'écriture le 28, qui a été remis au début de mai (jeudi, après-demain) pour cause de maladie de l'animateur

• une possible dernière rencontre le 9 avril, si mon nom était tiré au sort, avec des artistes de la relève, qui pourraient désirer chanter de mes chansons - ça, ça n'a pas fonctionné, mais comme j'avais été informée que j'étais première substitut, j'ai mis passablement de travail à me préparer, jusqu'à la veille où j'ai été avisée que tous les participants avaient confirmé leur présence.

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Mine de rien, mes beaux vingt ans sont plutôt derrière moi. Si l'on considère que j'ai eu à me préparer pour ces rencontres, ce qui suppose quand même du travail, notamment avec Élisabeth, ça m'a laissé moins de temps pour jacasser.

(As-tu passé le mois d'avril à te reposer ? Non, mais j'avais pris du retard dans toutes sortes de choses.)

N'empêche, je suis passablement contente.

Je n'ai peut-être pas écrit 14 chansons en février, mais j'en ai écrit 9 assez solides. (Le pommier n'a toujours pas fleuri mais l'heure viendra bien. Disons neuf chansons et demie.)

J'ai remis mon blogue en marche.

J'ai même résolu un problème que je ne savais pas que j'avais, à savoir celui du lecteur audio, qui ne fonctionnait plus de la même façon pour tout le monde comme il le faisait au début de ce blogue, résultat d'une modification faite en catimini par Google.

Au début du mois, j'ai passé quelques jours à une opération que je remettais depuis trop longtemps : j'ai déposé 30 chansons à la SPACQ. Le dépôt d'une chanson assure que j'ai une preuve de maternité (!) si jamais quelqu'un tente de plagier une de mes chansons. On nous recommande aussi, à la SPACQ, de ne pas courir de risque et d'utiliser le truc vieux comme le monde, qui consiste à s'envoyer à soi-même une lettre contenant les mots et la partition de la chanson par courrier recommandé et de ne surtout pas ouvrir l'enveloppe par la suite, sauf en cas de besoin. Vous auriez dû voir la tête de la buraliste quand je suis arrivée avec mes trente lettres à recommander. Et celle du facteur donc !

— Est-ce que je peux vous demander s'il y a une raison que vous vous êtes envoyé toutes ces lettres ? (sic)
— (ben non, tsé, Chose, il m'a juste pris une envie de m'envoyer 30 lettres par courrier recommandé, une idée comme ça)

Donc, oui, trente chansons déposées à la SPACQ et envoyées aussi à moi. Il y en environ une douzaine d'autres encore en chantier.

Un des deux éditeurs que j'ai rencontrés le 26 mars représente une maison d'édition avec laquelle j'aimerais particulièrement travailler (Editorial Avenue). Il m'a dit que, pour se faire connaître, un auteur-compositeur devrait lui envoyer de sept à dix chansons. Problème : ces chansons doivent être des versions chantées, un éditeur ne travaille pas avec une partition. Je n'ai pas sept chansons en version chantée et de celles que j'ai, quelques-unes ont encore besoin de travail ou même, carrément, d'être reprises. J'ai donc encore beaucoup de pain sur la planche.

Et ça, c'est sans compter les autres qui se pressent dans ma tête. À ce qu'on nous a expliqué, l'entente courante, quand un auteur-compositeur s'entend avec un éditeur qui le représentera, c'est que l'auteur-compositeur doit produire un minimum de douze chansons diffusables par année. Je ne sais pas très bien ce qui s'entend par diffusable mais je sais en tout cas que ce n'est pas la même chose que diffusées, c.-à-d. vraiment enregistrées par un(e) interprète. J'avoue que j'ai l'arrogance de penser  seulement douze ? Arrogance vite tempérée : c'est bien beau de les écrire, mais il faut aussi, malheureusement, les produire.

Alors voilà où j'en suis. Je me lance dans la production pour les prochaines semaines. Ce serait bien d'arriver sur le bureau de quelqu'un avant son départ en vacances.






jeudi 28 février 2013

Bref interlude

Je n'atteindrai pas mon objectif, finalement. Je viens de recevoir une commande de travail, et le client précise que c'est une commande urgente.
(On s'entend bien sur la valeur de l'objectif, son caractère parfaitement artificiel.)
Comme souvent, je ratiocine. La question qui se posait à moi, avant de recevoir cette commande, était la suivante : où est la sagesse ? Nous avons eu quelques conversations intéressantes, mon frère et moi, à ce sujet. D'un côté, les trop réels méfaits de la pensée magique, appliquée aux rêves ou à la santé. Ne jamais lâcher, croire en soi, bla bla bla. Au pire, croire qu'on peut vaincre le cancer par la résolution. D'un autre côté, la paresse, le manque de persévérance, le refus de l'effort. Où est la sagesse ?

Comprendre que je suis à la fois déçue et soulagée.

mercredi 27 février 2013

Petit SOS


J'ai des difficultés avec mes fichiers musicaux. Sur mon ordi, quand je clique le lien d'un fichier musical publié sur mon blogue, il s'ouvre dans une seconde fenêtre toute noire, avec une petite barre de défilement et les commandes de lecture, comme ceci :




Sur l'ordi de Roger, qui a un système plus avancé que le mien, le fichier se met immédiatement en mode téléchargement et apparaît sur son Bureau, sans avoir été exécuté.

Soit en message privé, soit en commentaire, pourriez-vous me dire ce qui se passe sur votre ordinateur à vous ? Merci.

Je crois que ce sera beau, ça

Depuis vendredi, les idées se sont mises à me venir en anglais. Don't ask. C'est probablement parce que je me suis remise à lire des romans de ma romancière américaine préférée, Nora Roberts, dont le style, lyrique par endroits, a souvent un effet déclencheur pour moi.

Je viens de terminer les mots et la musique d'une chanson qui n'a d'ailleurs rien à voir avec Nora Roberts, mais qui est en anglais. (Vous suivez toujours ? C'est bien.) J'ai vraiment hâte que vous l'entendiez, chantée par Élisabeth. Je ne sais pas si j'ai ajouté quelque chose aux trois milliards de chansons du monde mais moi, je suis passablement satisfaite de cette chanson-là. On ne fait pas plus sombre, plus désespéré, plus désespérant (ça fait toujours rire !)

Même si elle est en anglais, je ne crois pas qu'elle demande de traduction ici.

Je m'attends que mon frère me dise : « Coudon, t'es gaie, toi, ces temps-ci ! »


LOSER

COUPLET
Shouldn't have wanted to shouldn’t shouldn’t
Shouldn't have needed to shouldn’t shouldn’t
Shouldn’t have wanted shouldn’t have needed shouldn’t shouldn’t
Shouldn't (3)

Couldn't do what you wanted
Couldn't do what I wanted
Couldn’t do nothing not one stupid thing
Couldn't (2)

REFRAIN
Shouldn't couldn't
Loser words
Loser living in a loser's world
Paying the cost
Wires so crossed
Loser loser loser lost
Loser so lost lost in the frost
Loser so lost so lost

COUPLET
Shouldn't have given up shouldn’t shouldn’t
Shouldn't have blown it up shouldn’t shouldn’t
Shouldn’t have given shouldn’t have stolen shouldn’t shouldn’t
Shouldn't (3)

Couldn't be who you wanted
Couldn't be what I wanted
Couldn't (3)

REFRAIN

SOLO VOCAL
Down so low there's no way back up
Lost so far there's no catching up
Lost my cool my sleep my soul
Lost my hopes in a deep black hole
Lost you lost me lost everything
Lost in a winter won’t be any spring
Lost so far there'll be no catching up
Down so low there's no way back up (20
Down so low (2)
So low so lost

DERNIER REFRAIN
Shouldn't couldn't
Loser words
Loser living in a loser's world
Paying the cost
Wires so crossed
Loser loser loser lost
Loser so lost lost in the frost loser so lost
Down so low
So low (2)
So lost

Merci, Élisabeth

Ce sera demain soir la troisième session de l'atelier en marge duquel j'ai écrit la chanson Est où maman. Élisabeth a gentiment accepté d'en faire rapidement une version chantée. C'est ridicule mais ma chanson me fait monter les larmes aux yeux — peut-être pas si ridicule quand Élisabeth elle-même a dit qu'elle l'avait lue en vitesse pour éviter que sa voix se noue trop. Considérez ça comme un avertissement. Je la mets en ligne ici, Est où maman, en version brute, avec sa conclusion qui manque un peu (?) de fini. Je compte retravailler le tout la semaine prochaine.

Hier, conférence de Stéphane Venne. Le thème annoncé était de discuter de ce qui fait que certaines chansons vont vous tourner dans la tête à l'infini. Au-delà d'en présenter de nombreuses, l'analyse a tourné court. Venne a présenté une conférence bien structurée, appuyée sur une présentation bien montée, mais pour de ce qui est du thème proprement dit, nous resterons sur notre faim.

Cependant, il a abordé rapidement quelques thèmes intéressants. Notamment, le manque de véritable formation en écriture de chanson au Québec, par opposition au monde anglophone où Berklee aux États-Unis, ou l'Institute of Contemporary Music Performance, à Londres, proposent des études de niveau universitaire sur cet art. L'année de formation offerte à Drummondville se concentre sur l'interprétation au point qu'on m'a dit sans détour que je perdrais mon temps à chercher à m'inscrire puisque je ne chante pas.

Il a aussi posé une question qui me… euh… m'interpelle (on sait à quel point cette expression m'horripile). Disons une question qui me turlupine. La question était : est-ce que la ligne de musique que je viens d'écrire ajoute quelque chose aux trois milliards de chansons déjà écrites ? J'y ai réfléchi un peu et pour le moment, je me dis que si la question a certainement sa raison d'être pour un auteur qui a fait de l'écriture sa profession, se pose-t-elle dans ces mêmes termes pour les gens comme moi ? Le doit-elle ? (On s'entend bien que chercher à bien écrire devrait rester une préoccupation première.) À ce compte-là, la question ne se pose-t-elle pas aussi pour tous les arts ? Mon amie M., qui publie actuellement dans son nouveau blogue un récit fort joliment écrit et fort joliment illustré, devrait-elle se demander ce qu'elle ajoute à la littérature et à l'art pictural des siècles ? Poser la question, c'est y répondre, il me semble.

Et zut pour la philosophie. Si je reviens à l'objectif que je m'étais proposé pour le mois de février, soit d'écrire quatorze chanson, c'est essentiellement un objectif un peu ridicule, mais c'est le mien. C'est comme ça. Ce qui fait que pour le remplir, il ne me reste que deux jours. Il me reste cinq chansons à écrire, dont trois sont déjà fort avancées et devraient être terminées aujourd'hui. Ok, peut-être qu'elles n'ajouteront rien aux trois milliards de chansons déjà écrites dans le monde. Quoique… Téka. Bye.

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